dimanche 30 décembre 2012

The rabbit


Rencard décroché par Cathy avec Lebeaumedhi: 1
Lapin posé par Lebeaumedhi : 1
Texto d’excuses reçu par Cathy : 0 (ni en français, ni en anglais)
Clopes fumée par Cathy pour se calmer: 87
Litres d'alcool ingurgités par Cathy pour oublier : 1 256
Valium que j’aurais bien voulu prendre: 14



J'enrage. J'avais pourtant rasé ma salle de jeu, mis une robe plus courte que courte et peinturé mes yeux de bitch. J'avais révisé les grands évènements sportifs de la décennie pour avoir l'air intelligente (coupe du monde 98, coupe du monde 98 et.... coupe du monde 98... enfin, Zidane quoi!). 
J'ai attendu plus d'une heure au resto et... rien. Pas de nouvelle. Lebeaumedhi m'a posé un bon gros lapin. Bastard!!!!

Suis rentrée prendre un bain, manger une salade (comprenez trois big mac), boire une soupe (comprenez une bouteille de vin rouge), regarder une comédie romantique et bouquiner.
Et chouiner. Dans les pattes de Gato, mon chat, telle la vieille fille désespérée....

Mais si on demande où je suis, comme je suis sensée toujours retomber sur mes pattes telle la chatte, je vais dire que je suis en teu-boi.
Et si Lebeaumedhi demande, je suis en teu-boi avec un Apollon.

vendredi 28 décembre 2012

Jardi-fouf

J'ai un rencard!
J'ai un rencard! 
J'AI UN RENCARD!
Joie! Joie! Joie! Et Bonheur ultime!

Ça fait des années lumières que je n'ai pas eu de rencard.

Il ne s'agit pas de chopper un mec en soirée, après avoir fini tous les fonds de bouteille et fumé 86 clopes.
Je parle d'un vrai rencard. Avec invitation à dîner au restaurant, où, nous, les protagonistes, allons nous rendre la boule au ventre, nerveux, bien que sachant tous deux que ça va finir au lit. 
Une choppe sans être en état avancé d'ébriété. UN RENCARD!
Je pense que la dernière fois que ça m'est arrivé... C'était en quatrième.

Je suis donc un petit mammouth ailé qui vole de nuage en nuage, respirant le bonheur à pleins poumons.

Tout a commencé il y a deux jours. Je me promenais en ville avec ma copine Mumu (celle qui a des grands pieds). Elle était en train de m'expliquer comment son nouvel épilateur avait mis fin aux poils sous la peau.


"Tu vois de quoi je parle Cathy? Tu sais? Ces poils qui finissent par former des boules de pus et qu'il faut arracher à la pince à épiler? FI-NI. C'est ma grand-mère qui m'a conseillé cet épilateur, pour le maillot surtout. Elle dit qu'avec ça, sa salle de jeu n'a plus l'air d'un poulet plumé. A nous les hommes!".


J'acquiesçais docilement, en réfléchissant au fait que la mère-grand de Mumu est encore sacrément souple pour s'épiler ainsi le maillot lorsqu'IL est apparu.


"Cathy, comment vas-tu? Tu te souviens de moi?"


Notre Sssseigneur, comment aurais-je pu l'oublier? Beaux cheveux bruns, belle gueule, voix sexy-glamour... Lebeaumedhi. Un des plus beaux mecs du lycée sur lesquels j'ai assidument bavé, à l'époque. Comment aurais-je l'oublier?


Il m'a interrompu dans mes réflexions sur la fouf de mère-grand (Dieu merci) pour me saluer chaleureusement. Dès qu'elle l'a vu, Mumu s'est transformée en carpe qui n'arrive plus à fermer la bouche. 

Mes yeux, quand à eux, ont pris la forme de coeurs. Pour toujours, je pense.

Après m'avoir expliqué qu'il était devenu journaliste sportif et qu'il vivait à Paris depuis six years, il a pris mon numéro en me disant, non sans clin d'oeil, qu'il m'appelait "very soon" pour aller boire un "drink".


Je n'y croyais évidemment pas jusqu'à ce matin, lorsqu'en pleine réunion maxi-chiante avec Cruella, mon portable a vibré: "Hello pretty, que dirais-tu d'un petit dinner just you and me? Ce soir? Tomorrow? Choisis the date, je choisis the place. Kiss. Medhi".


Je décide de faire comme si l'anglo-saxon ne me tapait pas sur le système et de me dire qu'il n'a pas volontairement fait allusion à la contrepèterie du doigt (ou plutôt si, j'espère). 

Après avoir mangé le dossier sur lequel je bossais en réunion pour célébrer ma joie, j'ai sauté sur mon téléphone pour renvoyer le texto à Mumu.

Celle-ci, probablement morte de jalousie, me répond "Et t'es comment niveau salle de jeu? T'as l'air d'un chicken plumé ou ta cat peut voir Lebeaumedhi's wolf?"


Arrrggggh!!! Mumu va me chambrer pendant mille ans avec cette histoire d'anglais mais... je dois reconnaitre que sa réflexion a du sens.

N'ayant plus l'habitude des rencards et chopant uniquement lorsque j'ai de la chance (c'est à dire pas souvent), l'organisation dépilatoire est plus que difficile. Il s'agit du grand drame du célibat féminin (du siècle): avoir la salle de jeu toujours débroussaillée et prête à l'emploi, au cas où on a un coup de bol et on attrape un garçon. 
C'est déterminant car, suivant le débroussaillage, il rappellera. Ou pas. 

J'ai commis trop de fois l'erreur de ne pas tailler la salle de jeu car, désespérée  je me dis "Laisse tomber Cathy, pas la peine de t'épiler. Avec une tête pareille, c'est pas ce soir que tu vas chopper". 
C'est forcément lorsque je me dis ça qu'un joli garçon pas trop con s'intéresse à moi. 
Je me vois obligée de bafouiller un "on-va-chez-moi-pas-chez-toi-je-vais-prendre-une-douche-avant-d'aller-au-lit-attends-moi-sur-le-canapé-mets-toi-a-l'aise" à mon interlocuteur, que je pense dupe. Errrreeeuuuuurrrr!!
Tandis qu'il patiente gentiment en lisant ce qui traine sur ma table basse (le dernier Cosmo, la lettre de rappel de ma banquière, mon dernier bilan gynéco...), je me hâte de rendre ma salle de jeu présentable. Errrreuuuuurrrr!! (bis). 
Je m'en sors bien souvent avec un écureuil bossu, un triangle-pas-isocèle, la moustache-d'Hitler ou un ticket de métro corné (voir un billet TGV....). Et ça, c'est quand j'ai la chance de ne pas me couper.



Cette fois, la vie me donne une vraie opportunité d'être au top. Je réponds à Lebeaumedhi qu'on se voit demain soir car ce soir, vais aller acheter l'épilateur de mère-grand et m'organiser une soirée jardinage et mise-en-pli d'un beau ticket tiré à quatre épingle.
My salle of game is ready.




mercredi 26 décembre 2012

Recette de Noël...

Pour un bon Noël, il me faut:

- Mama et mes tantes aux fourneaux.
Mon pantalon n'est pas du tout d'accord. Il m'a déjà assigné en justice pour cause de tentative d'assassinat par étouffement. Comme en plus, la fée de la volonté n'est pas passée sur mon berceau, je suis absolument INCAPABLE de résister au foie gras, saumon, dinde fourrée et desserts. Je me ressers plusieurs fois et lorgne les assiettes de mes voisins. Je ne suis ni plus ni moins qu'un mammouth.

- Papa et mes oncles allument la cheminée et font péter la cave à vin pour le plaisir de mon foie (gras).
L'inconvénient est, cependant, que je vais encore avoir la langue et les lèvres noires pendant 3 jours tellement j'ai descendu de rouge parce que c'est boooon et que je n'ai toujours pas de volonté. Aucun rencard possible avant la semaine prochaine (le temps d'éliminer, également, l'odeur de l'alcool).

- Les cousins et cousines avec qui on peut faire du rigoler.
Par contre, on finit souvent par se faire engueuler parce qu'on rit trop fort et qu'on fait trop de bruit. D'abord, les adultes (nos parents) nous grondent parce que les bébés essaient de dormir, et plus tard dans la soirée, parce qu'eux mêmes voudraient bien se reposer. On pourrait supposer que, nous les cousins, à trente ans, on devrait être des adultes aussi mais on a eu beau appeler la fée de la maturité...

- Les frères et soeurs à qui on peut offrir des cadeaux bienveillants.
Note toutefois: le gros radio-réveil pour la grande soeur. Mauvaise idée. Elle nous a demandé pourquoi on ne lui a pas acheté le "simulateur d'aube" qu'elle voulait (le quoi????).
"Quand je vous dis que je veux quelque chose qui m'aide à bien me réveiller, c'est pourtant clair non?" nous a-t-elle dit.
Ma soeur a l'air d'oublier qu'elle s'adresse à nos deux frères et à moi, à savoir trois oursons sur lesquels il faut taper pour qu'ils se lèvent le matin. Rien de tel qu'un radio-réveil et sa bonne vieille sonnerie stridente qui se répète toutes les neuf minutes (x4 ou 5) pour pouvoir se lever. Simuler l'aube non mais allo?

- Les bébés qui s'éclatent avec des nouveaux jouets.
Des jouets par milliers. Il y en a partout. Il faut donc en permanence surveiller Mamie pour ne pas qu'elle marche sur une petite voiture ou autre boule de Noël et ne se gamelle sur le sapin. Pourquoi leur en offrir autant?
A éviter également, les jouets bruyants genre petits trains, xylophones et autres livres animés des animaux de la ferme. Quand on a la gueuldeub', les meuuuh-meuuuh et les coins-coins, on les préfère dans son assiette. Par ailleurs, face à nos intempestifs encouragements, les bébés déballent leurs cadeaux en se demandant ce qu'ils ont bien pu faire dans leur vie antérieure pour tomber sur une famille aussi givrée. Ils délaissent ensuite le nouveau jouet pour manger le papier cadeau. Je me demande dès lors si on n'achète pas des jouets juste pour faire tomber Mamie...

Cette année, je me suis retrouvée avec mon neveu de trois mois dans les bras (alias Chucky) et lorsque, tous en même temps, m'ont demandé:

L'oncle assis à ma droite: "Qui a bu mon verre de vin? Il était plein il y a deux secondes!"
La cousine assise en face de moi: "Cathy, t'as pas fini mon foie gras quand même?"
Mama, pas contente, criant depuis la cuisine: "Cathy, tu ne manges pas le foie gras des autres! Tu as eu ta part! Elle fait ça depuis qu'elle est toute petite..."
Le frère assis à ma gauche : "Elle est où ma serviette en papier Cathy?"
Ma grande soeur affolée (et bien réveillée): "Oh non! Cathy t'as pas surveillé Chucky? Il a dû la manger..."

Je ne leur ai pas répondu, il aurait fallu que je recrache la serviette de mon frère.




vendredi 21 décembre 2012

Super-Mateur

Mauvaises nouvelles. Super-Mateur est de retour au boulot.
Il était en mission à l'étranger depuis plusieurs mois. Les filles de mon stalag, nos jupettes et moi pouvions dormir tranquilles.

Lorsqu'il a été aperçu dans le parking ce matin, l'information s'est répandue dans nos bureaux telle la trainée de poudre. Mails, textos et autres messages instantanés ont été échangés entre filles, à la vitesse de l'éclair.
"Alaaarmaaaaa, Super-Mateur is back! Couvrez-vous!!!!".

Cathy ayant fêté la fin du monde avec sa Mama hier soir, n'a rien vu passer.
J'ai commencé par arriver en retard au stalag, pour cause de grands travaux de ravalement de ma façade à base de douche brûlante, masque pour yeux bouffis (dommage que ça n'existe pas pour les joues) et pinte de doliprane.
Je suis ensuite partie de chez moi telle la fusée, oubliant mon téléphone portable sur lequel j'aurais pu lire les textos des collègues m'annonçant la terrible nouvelle. Si ça avait été le cas, je ne me serais pas acharnée à rentrer dans une robe verte pétante tellement moulante que je ne pourrais pas manger de frites à la cantoche. Très courte, sur des bottes (de chaudasse) noires à talons.
Arrivée au stalag, j'ai attrapé un dossier pour faire croire que j'allais en réunion et j'ai passé la matinée à glandouiller à la cafèt' avec des collègues cabossés (car ayant également fêté la fin du monde).

Je n'ai donc su que Super-Mateur était revenu qu'après le déjeuner, lorsque nous nous sommes retrouvés seuls dans l'ascenseur.

Super-Mateur est un petit gars pas-beau-gosse et pas intéressant que personne n'apprécie vraiment. Le genre de gars qui finissait toujours accroché au porte-manteau, à l'école primaire.  Adulte, il s'évertue à dragouiller tout ce qui bouge dans l'espoir de tremper sa nouille. Eurk!
En plus d'avoir les cheveux gominés, il est l'opposé de ce que "marrant" et surtout "charismatique" signifient.

Habituellement, sa technique est de venir s'assoir à côté d'une fille qui s'évertue à paraître occupée pour le faire fuir. Il reste pourtant un bon quart d'heure, en regardant ses seins et en lui montrant la montre Gucci ou la photo du nouveau jet-ski qu'il a reçu à Noël par son papounet plein aux As.

L'ascenseur n'étant pas son élément et Noël n'étant pas encore passé, il est d'abord à court d'arguments en ma présence. Pour ma part, en le voyant arriver, j'ai regretté de ne pas être venue en jogging.

Tenace, il réussit finalement à placer:
"Oh Cathy, t'es pas en pantalon aujourd'hui?"
En tant que reine de l'humour, je lui réponds "Non pourquoi? T'es déçu?"
"Bin un peu oui. Ça te va vachement mieux que les jupes, je trouve" qu'il rétorque.
Le piiiiiire c'est qu'il a l'air sincère. Mais pendez-le!

Au lieu de se taire, il rajoute "C'est des nouvelles bottes? Elles sont belles, on dirait des Chanel..."
Est-il vraiment utile que je réponde à ça?

Boudant dans mon coin, je baisse ma garde et ne vois pas venir le coup:
"Fais voir comment elles sont cousues tes bottes derrière?"

C'est alors que MOI, Cathy Brochet, experte en "Comment se faire mater quand il faut", MOI qui sait exactement en présence de qui exagérer ma cambrure, secouer mes cheveux, cligner intempestivement mes yeux de bitch (et donc, avoir l'air idiote), MOI qui ne sort l'artillerie lourde que quand ça en vaut la peine, MOI qui vit à Cathyland (comprenez Pouffe-land) où Super-Mateur n'existera jamais... j'ai fauté.
Concentrée sur la couture arrière de mes bottes pas-Chanel, j'ai pivoté régalant Super-Mateur de mon fessier proéminent.

Il est descendu tout sourire et s'est immédiatement dirigé vers les toilettes.
Moi aussi du coup.
Pour vomir.


jeudi 20 décembre 2012

El fin del Mundo...

Demain, c'est la fin du monde. 
Je me rends compte que si jamais on ressuscite, il faut que je change UNE chose: ma Mama! 

- J'ai toujours rêvé d'aller voir un concert d'Hector Lavoe, immense chanteur de salsa portoricain. Par contre, il est mort à New York, il y a vingt ans. Mama ne m'a pas autorisée à prendre l'avion pour aller trembler sur les pistes avec lui sous prétexte que je n'avais que dix ans. J'étais pourtant très mûre, je ne comprends pas.

- En CM2, je voulais un poney. Je m'étais déjà roulée par terre pour avoir un bébé labrador, en vain. Pour le poney, Mama m'a gentiment (mais non moins fermement) expliqué que l'appartement était trop petit et que de toute façon, je bavardais trop à l'école. Bavarder, moi????

- J'aurais voulu avoir les cheveux raides. Avec une mère mulata, c'est impossible. Ce n'est pas de sa faute, c'est génétique. Mais si Mama était suédoise, je n'aurais pas cette sacrée choucroute sur la caboche. 

- J'aimerais travailler dans les BigMac! Et acheter une franchise Macdo, histoire d'avoir des Big Mac à volonté. Ainsi, je ne passerais pas mes journées à Chiantland au stalag. Rien que d'y penser, j'entends la voix de Mama qui me dit "Nooo! Mi hija! Déjà que tu es une morphale, tu deviendrais un elefante ! "

- J'aurais voulu me taper encore plus de mecs. Une pensée au passage pour Mama et sa règle du « Hija, ne couche pas le premier soir » que je n’ai tout simplement jamais appliquée.

Si jamais on ressuscite, il faudrait peut-être que je change de Mama...

En même temps, je viens de la voir débouler dans la cuisine, armée d'une cuillère en hurlant "NU-TE-LLAAAAA!!", ce qui m'a plongé dans l'hilarité hilarante.
Et après avoir goulument avalé sa cuillère de pâte à tartiner, elle m'a pointée du doigt en s'écriant, les yeux brillants: 

"Hija, j'ai une idée. Comme ce soir, c'est el fin del mundo, on va se prendre une bonne grosse cuite!". 

Finalement, je l'aime bien quand même, ma Mama...

Ce qui est sûr, donc, c'est que si jamais on ressuscite, j'aurais la gueule de bois.


mardi 18 décembre 2012

A l'arrondi près...

Etre seule au stalag en période de Noël, c'est pas de bol.
Etre la victime idéale de sa boss parce qu'on est seule au boulot, c'est vraiment pas de bol.

Impossible de mettre en place ma stratégie de royale glandouille aujourd'hui. D'habitude, il me suffit de m'installer sur un bureau contre une fenêtre, d'empiler des montagnes de dossiers autour de moi et pianoter sur mon PC en faisant croire que j'écris des rapports (alors que j'envois des mails aux copines). 

Cruella est en mission à Londres. Elle est de fort mauvaise humeur car son idiot de fils Mao a publié "Ma mère est trop chiante" sur son mur Facebook. 
Comment blâmer cet enfant qui, pour une fois, dit quelque chose d'intelligent?

Elle m'appelle donc toutes les dix minutes, naseaux fumant de colère, pour me demander les chiffres clés du dernier dossier sur lesquels elle m'a fait bosser. 
Je suis sensée les connaitre par coeur mais, Dieu Merci, j'ai tout oublié car il s'agit d'une forme de torture mentale au pays de l'ennui. Mon cerveau a donc détruit toutes les informations susceptibles d'intéresser la grande prêtresse de la cruauté.
Pour ne pas perdre la face, je lui réponds quand même, en prenant les chiffres qui me passent par la tête. Me viennent, en vrac, les dates de naissances de mes frères et, malheureusement, ma taille de pantalon et le nombre de mec avec qui je suis sortie cette année.

Cruella (en beuglant) : Chiffre d'affaire de juin ?
Moi (en miaulant): 3 391
C: Millions j'imagine?
M: Heu.. oui.... Millions
C: Et septembre?
M: 30 190
C: Vous êtes sûre? C'est bizarre comme évolution... Et la masse salariale on en est où?
M: Je dirais un petit quarante...?
C: Ça a sacrément gonflé par rapport à l'an dernier! Et on parle en milliers! Il y a 10 ans, c'était beaucoup moins gros que ça!

Une pensée pour mon pantalon taille quarante mille et feu-mon-pas-gros-postérieur.

C: Dans combien de document avez-vous validé ce montant ?
M: Heu...3
C: 3 seulement? Ça fait pas beaucoup.
M: Non, en effet. C'est bien trop peu.

Ben oui quoi, on fait ce qu'on peut! C'est quand même pas de ma faute s'ils sont tous aveugles!!!


C: Avez-vous une estimation de l'effectif de l'an dernier?
M: Ah non! Ça je ne peux pas vous dire. Mais ça doit être beaucoup plus qu'il y a dix ans aussi...

J'allais quand même lui donner mon poids!