samedi 10 mai 2014

Cékikifouette?

Ce matin, alors que je pensais gentiment cuver dans le métro en me rendant au stalag plus barbant que la barbe, un truc horrible m’est arrivé.

Je buvais tranquillement mon coca-surtout-pas-zéro (gueuldeub oblige) en boulottant un pain-au-chocolat-très-gras-gros-comme-ma-tête quand un immonde fumet est venu titiller mon nez délicat. Cette horrible odeur d’oignon acide, caractéristique de la transpiration du quidam non lavé et non déodoré.
Je ne peux pas m’empêcher de me demander qui ose prendre les transports en commun sans se doucher, toute prête à donner un cours magistral d’hygiène aux usagers du métro quand il m’arrive ce qui arrive souvent dans ces cas là : le doute.
J’ai beau me remémorer, dans mon cerveau embrumé, les évènements du matin, je me souviens bien m’être douchée (disons plutôt récurée, dans l’espoir de m’enlever l’odeur de l’alcool) et avoir mis du déodorant.

Oui mais voilà. C’est foutu. Comme ça pue, j’ai peur que ce soit moi qui sente la transpi. Je tente discrètement (mouais) de me sniffer les aisselles. Ça me rassure un peu. Il semble que ça ne soit pas moi.
Je n’arrive cependant pas à être totalement rassurée, d’autant que l’odeur persiste. Elle semble être coincée dans mes narines. Même en arrivant au boulot et après être allée dix fois aux toilettes pour vérifier ma fragrance (et constater que je ne sens pas la transpiration), je n’arrive pas à m’enlever cette émanation du nez.
J’ai donc fait ce que toute personne sensée aurait fait à ma place, suis allée au club de gym le midi pour prendre une douche.
N’assumant pas mon geste, je suis passée par la case cours d’abdos-fessiers avant de pouvoir me laver, tout cela dans de grandes souffrances car j’ai trop bu hier et très peu dormi. J’ai donc fait des gainages en rêvant d’un big mac et en insultant (tout haut) le puant du matin.
BAAAAATARD !