Le
mois de juin à peine entamé, commencent les festivités que nous, les
trentenaires-encore célibataires-pendons-nous, redoutons le plus : les
mariages.
En ce
qui me concerne, il s’agit aujourd’hui du mariage de mon cousin. Forcément
beaucoup plus jeune que moi (il a 24 ans) et forcément en couple depuis des
lustres (6 ans) alors que pour ma part, je fais n’importe quoi avec ma vie
amoureuse. Le mec n’a probablement couché qu’avec deux ou trois filles
différentes dans sa vie alors que je me suis tapé la moitié de Paris et autres
grandes capitales européennes (sans compter les amours de vacances).
Je ne
suis pas aigrie. Je me réjouis pour lui. Je suis ravie pour mon cousin. J’adore
sa nana. J’adore les mariages. J’adore quand l’amour triomphe, ça donne de
l’espoir.
Ce
n’est pas ça que je redoute dans les mariages.
Mon
gros problème vient, après la cérémonie et les félicitations aux mariés,
lorsque je m’approche du buffet pour boire une (huit) coupe(s) de champagne et
qu’on me tombe dessus (au choix, ma grand-mère, mes tontons, ma Mama…) et qu’on
me demande (au choix) :
« Alors
Cathy, et toi c’est pour quand ? »
« Quand
est-ce que tu nous ramènes un mec Cathy ? »
« T’es
venue accompagnée cette fois ? Ou t’es encore célibataire ? Il serait
temps de te réveiller ma vieille, t’es plus toute jeune ».
Face
à ces questions, ma réaction est immédiate. Je me braque et réponds,
con(ne)descendante, par le pamphlet suivant :
« Vieille ?
Mais pas du tout. Savez-vous que plus on se marie jeune, plus on a de chances
de divorcer ? Il faut être suffisamment mature pour avoir une vie
amoureuse épanouie et cette maturité arrive après la trentaine. Les
statistiques le prouvent. Et puis, vous savez ? Je sors, je profite, je
voyage. J’ai une vie, moi ! Ce n’est pas le même rythme que la province.
Je croque la vie à pleines dents, MOI !
JE VIS A PARIS, QUOI ! A PA-RIS !!! ».
Foutaises
et absurdités. En réalité, j’écoute Mariah Carey en boucle pour oublier que mon
dernier mec était un abruti raciste et que je n’ai même pas eu assez de pif
pour m’en rendre compte. Je rêve de pavillon de banlieue avec mon mec qui
jardine, moi qui cuisine et des petits petons qui courent sur le plancher.
Comme mère-grand. Et pour être honnête, j’aurais bien passé les six derniers
mois au régime pour rentrer dans une robe de mariée.
Il
est cependant hors de question que je l’avoue puisque je suis officiellement
une pouffe qui dénigre la province alors qu’elle vit avec son chat dans 20m2
pour 900 (milles) euros par mois.
trop trop drôle! du grand art
RépondreSupprimerTellement vrai...
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