samedi 1 juin 2013

Chat-voure



Il soulève délicatement le pain Buns.
Approche sa truffe pour humer délicatement son repas.
Secouant sa moustache, il se lèche les babines.
Il sourit.
On croirait entendre un ronronnement satisfait.
C’est en fait son estomac qui rugit de plaisir.
Il goûte.
Savoure proprement chaque couche.
Laissant consciencieusement les mets qui l’indiffèrent.
Gisent dans l’assiette feuilles de salade et cornichons, qu’il repousse délicatement.
Il fait une pause après le deuxième pain Buns.
Boit un peu d’eau.
Se lèche les pattes.
Me regarde, tête penchée, pour me remercier de ce festin.
Lentement, il termine son repas puis, dans un grognement de plaisir, s’écroule.
Et s’endort.
Repu.

Quand j’assiste à l’extase stomacal de mon félidé, je suis joie.
Je me demande toutefois si c’est pénalement répréhensible que d’offrir des Big Mac à son chat ?

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