mercredi 19 juin 2013

Bilan de gueuldeub du mercredi

Hier soir, pour oublier le stalag, Cruella, mon non-mec et mon découvert, suis allée boire un verre avec une pote.
En plus, il faisait beau et chaud. C’était l’été. C’était la fête. J’ai sorti la jupette et les talons ouverts et, parfaitement épilée, suis allée m’exhiber sur la première terrasse qu’on a trouvée.
Enfin, quand je dis la première, je veux évidemment dire la vingtième. Car tout le monde a semble-t-il eu la même idée que nous.
Epilation-jupettes-talons-terrasses.



Toutes les bars étaient donc bondés et nous avons dû nous battre (pour de vrai, avec un mec très peu galant qui ne voulait pas nous donner une chaise libre) pour trouver une place au soleil.
Une fois installées, les choses se sont compliquées. Cette soirée puait le coup fourré mais je ne me suis pas méfiée, car je suis la fille facile de l’alcool qui ne dit jamais non à un apéro (je viens d’avoir un haut le cœur en prononçant le mot « apéro »).

Après six pintes de bières et deux assiettes de nachos-fromage-guacamole, nous avons officiellement refait le monde, à savoir :
-       Les régimes, c’est pour les grosses. Donc pas pour nous.
-       Les mecs, c’est pour les filles non-indépendantes. Donc pas pour nous.
-       Les banquiers sont des voleurs. Je fais bien de ne pas décrocher quand le mien m’appelle.
-       Les nachos, c’est la vie. Vive le sel. Vive le gras.
-       Il est déjà minuit ? Ça passe trop vite…
-       La bière, c’est pas vraiment de l’alcool. On en a bu six et regardez-nous ! On est à peine pompettes.

Ce matin, je suis arrivée au stalag avec une heure de retard et le même maquillage que la veille. Je suis actuellement assise à côté de ego qui me montre du doigt en ricanant. Je n’ose pas parler car je sens encore l’alcool. Je panique à l’idée que la journée se termine car je suis de corvée bébé-tigre (mon neveu éléphantesque) que je dois garder car ma sœur sort. Je vais devoir faire des pirouettes et des grimaces pour amuser le gros pépère alors que j’ai juste envie d’un kebab-frite-coca (zéro), d’un menu Big-Mac XXL et d’un Walt Disney au fond de mon lit.

Je ne comprends pas pourquoi j’ai une gueuldeub’ pareille ! On était à peine pompettes…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire