samedi 16 mars 2013

Giflez-moi!



Bonheur immense ! Joie intersidérale et tralala !
J’ai enfin revu le crapaud (voir chronique du 02/03/13) troooop à croquer derrière lequel j’ai décidé de courir (comprenez galérer).

Hier soir, je lui ai envoyé un (trois) textos pour lui proposer de me rejoindre dans un bar où je buvais un verre , si ça le chante.
Une heure du matin, le crapaud m’envoie un message me demandant où je suis.

Youpiiii ! Et ça tombe bien, je suis habillée en fille facile aujourd’hui.

Je saute sur une patte de joie et lui indique dans quel bar je me trouve. Je prends également soin de me débarrasser de mes copines le temps qu’il arrive. D’ailleurs, l’une d’entre elles est partie pas contente car elle voulait rester pour regarder car, je cite, « étant mariée avec enfant, je n’ai plus l’occasion de faire des soirées choppes. Il ne me reste qu’à les vivre par procuration en te regardant ».

Je refuse catégoriquement cette option, les jette dehors du bar et reste seule à siroter une Margarita en m’imaginant la tête de ma Mama quand je lui dirai que je vais épouser un crapaud.

Il me rejoint. On prend un dernier mojito. On rit. Cathy secoue sa tignasse et fait son regard de braise (comprenez bitch).

Et là, alors que  j’ai un magnifique ensemble soutif-culotte assortis en dentelle bleue, Monsieur Crapaud se lève et me dit qu’il est crevé, qu’il rentre chez lui.

Non mais pardon ?????????????? Sorry ???????

Je repars la queue entre les jambes et les bras ballants, dépitée de n’avoir pas croqué la pomme. Et, dans un élan de désespoir autour d’un dernier verre de vin rouge (que je bois seule), clope au bec, tel gainsbar, je prends mon portable et lui envoie un texto.
« tu me donnes envie de rugir...d'être belle pour te plaire »

MAIS-PEN-DEZ-MOI !!!!

Rouge de honte dans la seconde qui suit l’envoi de ce ridicule texto, j’ai décidé qu’il ne fallait pas que ce message arrive à destination.
J’ai donc cherché sur internet pour voir si on pouvait effacer un texto déjà envoyé sur un autre portable. Pour info, on ne peut pas, donc.

Le lendemain matin, je me serais giflée. J’aurais voulu effacer la nuit de la veille mais, contre toute attente, j’ai un texto du crapaud en réponse à mon ridicule-texto-de-la-veille.

« Désolé, j’aurais été médiocre hier, j’étais trop fatigué. Je pars en déplacement mais si t’as toujours envie que je te transforme en grenouille, dînons ensemble à mon retour »

Yeeess !!!! Qui c’est qui va bientôt galocher un beau gosse ?? C’est Cathyyyyy !!!!!!

Affalée sur mon canap’, pensive, certains de nos fous-rires de la veille me reviennent à l’esprit. Certaines conversations. Certains mots. Je souris en repensant à nos échanges.

 « Tu me donnes envie de rugir »…

Pendez-moi. Vite. Viiiite.

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