samedi 23 mars 2013

Cathy papillone


Hier soir, retour à la maison après une tournée des bars obligatoires pour oublier que je suis esclave au stalag à La Défense. Avec Cruella.
Un papillon de nuit tout noir et tout poilu.
Sur le bouton numéro 6 de mon ascenseur.
L’étage où se situe mon appartement.
Evidemment.

J’ai poussé des cris hystériques et fait quelques sauts de cabri pour me calmer.
Puis, j'ai essayé de le faire fuir en faisant des grands gestes (en dehors de l'ascenseur, j’allais pas m’approcher quand même????).

Inerte, il m’a probablement regardé du coin de l’œil, ri dans sa barbe et décidé de me traiter avec une indifférence totale tant et si bien qu’il n’a pas bougé ne serait-ce qu’une aile pour me signifier que ma présence l’intéressait.

Vaincue, je me suis résignée et suis montée chez moi à pieds.
En insultant le papillon.
La mère du papillon.
La grand-mère du papillon.
La mère de la grand-mère du papillon…

1 commentaire:

  1. Me cago en la madre, en la abuela, la bisabuela y la tatarabuela de la cabrona mariposa-bruja ja ja ja

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