samedi 6 avril 2013

Le crapaud est dans la vase.




Hier soir, deuxième rencard avec le Crapaud.
J’y suis allée plutôt sûre de moi. Après tout, c’est lui qui m’a invitée, je sais que je lui plais et il finit ses textos par « bisous ». C’est couru d’avance que tout ça va finir au lit.

J’y suis donc allée, plutôt cool. Sans pression.

Cette semaine, j’ai juste :
1. Pris rdv chez l’esthéticienne pour un débroussaillage complet de rigueur - comprenez je-suis-telle-le-désert-à-présent.
2. Pris rdv chez le coiffeur pour cacher mes cheveux blancs. J’ai perdu 10 (comprenez 2) ans.
3. Mangé 3 carottes vapeurs et 5 pommes vertes depuis que j’ai accepté son invitation, histoire d’avoir une taille de guêpe. Méthode très efficace car j’ai perdu 3 kilos (comprenez 400 grammes). J’ai, par contre, une faim gigantesque de mammouth anorexique, je pourrais manger un troupeau de vaches obèses. Demain, dès que le Crapaud aura le dos tourné, je file au kebab.
4. Dormi 9 heures par nuit les trois nuits précédentes pour venir à bout de mes yeux bouffis par les apéros du début de semaine.
5. Fait, pendant toute la semaine, semblant de travailler au stalag : pas question d’arriver soucieuse, stressée ou fatiguée de boulot ce soir à notre deuxième rencard.

Ajoutons à cela une petite robe noire courte très moulante, agrémentée de très hauts talons (feu-mes-pieds…) et un maquillage noir-charbonneux-si-je-t’attrape-je-te-mords.
J’étais un piège à garçon hier soir.
Il est tombé dedans (dans moi, je veux dire) sans effort (de ma part, je veux dire).

Nous avons fini chez lui, enlacés passionnément, prêts à nous dévorer, désireux de faire des choses d’adultes.

N’ayant pas emballé de mec qui me plaisait vraiment depuis l’ère glacière, j’avais oublié à quel point c’était CHIANT !
1. éteindre la lumière de façon stratégique pour qu’il ne voie que le début de ma nudité mais pas la totalité de mon corps-légèrement-en-surcharge-pondérale.
2. ne pas ronfler (comprenez dormir) lorsque nous tombons de sommeil après nos ébats (géniaux, par ailleurs, les ébats).
3. se laver les dents au réveil pendant que, lui, ronfle (face à ce cas de force majeure et, étant chez lui, j’ai dû lui piquer sa brosse à dent et bien la sécher, pour ne pas qu’il s’aperçoive que mon haleine colgate au réveil est un fake).

Le début du calvaire commence, je crois que j’ai un mec. 

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