Concert salsa avec mes
deux petits frères.
Le rythme endiablé, les
congas, les cuivres, le piano qui chante. La salle est chaleureuse.
Cathy postée dans un
coin de la salle avec ses vieilles copines latines à danser jusque par terre,
rire et trembler de bonheur.
La danse est une
ivresse. Le grand numéro un des plaisirs de la vie. Cathy ne boit pas (pour une
fois !). Elle veut juste danser. Cathy est transie de joie.
La soirée aurait pu être
GENIALE maaaaiiiiiiiiis … c’était sans compter sur :
- Le Muffle. Mon ex. En
jean slim. Présent à ce concert uniquement parce qu’il espérait me croiser.
Ivre et sous un nombre incalculable de stupéfiants, il flambe en mode « je
connais tout le monde ici, c’est moi la star. Qui veut boire un verre ?
C’est pour moi ! ». Il a également trois bombatomicas latines accrochées
au bras. Et il espère que ça m’intéresse.
- Mon premier frère ivre
qui tient à peine debout et révèle sa nature belliqueuse avec à peu près tout
ce qui m’approche.
- Mon deuxième frère
ivre aussi, qui sautille dans la fosse et qu’il faut géo-localiser toutes les
30 secondes pour ne pas le perdre.
- La fin de soirée au
kebab-du-coin à minuit (et ce, malgré les pâtes carbos que je leur ai préparé
avant de venir au concert) parce que les jeunes frères (et les vieilles copines
latines) ça a tout le temps faim.
- Le trainage à la
maison de mes deux frères qui veulent continuer à boire, qui se crêpent le
chignon, jouent à la bagarre et trouvent Paris nul-nul-nuuuul parce que tout
est fermé à 2h.

Qu’on se le dise, c’est
la DERNIERE fois que je ne me bourre pas la gueule à une soirée.
Parce que c’est sûr que
sans alcool, la fête est moins folle !